Mon assistante de vie m’a sauvé la vie !

Assistante de vie depuis 17 ans, Delphine a secouru une bénéficiaire suite à une chute. Elles nous racontent.

C’était un matin de janvier comme tous les autres. Vers 8h00, Delphine assistante de vie chez Viexidom arrive au pied de l’immeuble d’une femme qu’elle accompagne depuis plusieurs années. Elle sonne à l’interphone. Pas de réponse. Ce n‘est pas dans ses habitudes. Alors, Delphine s’inquiète. Elle demande à une voisine de lui ouvrir la porte du hall d’entrée. Arrivée au 4^ème étage, elle entre dans l’appartement et découvre Mme à terre.

« J’avais fait une chute la veille au soir vers 19h. Je suis tombée dans ma chambre. Ma tête a heurté le coin d’un meuble près de mon lit. J’étais incapable de me remettre debout ! ».

Immédiatement, Delphine réagit et tente de la relever. Rapidement, elle s’aperçoit qu’il n’est pas possible de la mobiliser en sécurité.

Alors, elle décide d’appeler les pompiers. « Je ne voulais pas, mais Delphine ne m’a pas laissé le choix. Et elle avait raison. »

Après avoir raccroché, Delphine prépare aussitôt les éléments qui seront nécessaires aux secours et à l’équipe médicale : dossier médical, ordonnances, carte vitale…

« Pour moi c’est normal, j’ai fait mon métier »

Ces réflexes professionnels, Delphine a pu mettre les mettre en pratique grâce aux compétences qu’elle a acquises tout au long de sa carrière.

En effet, en tant qu’assistante de vie, Delphine nous précise qu’elle a appris au cours de sa formation initiale et continue les comportements et gestes à adopter en cas d’urgence, les premiers secours, des techniques pour relever des personnes en cas de chute … « Je l’ai fait très spontanément, pour moi c’est normal, j’ai fait mon métier ».

Finalement, les pompiers arrivent rapidement. Mme est ensuite prise en charge immédiatement à son arrivée aux urgences d’Angers.

« Il faut respecter le travail des auxiliaires de vie ! »

« Les personnes qui m’ont prise en charge m’ont dit que j’avais eu de la chance d’avoir une personne compétente qui a bien réagit. Je peux dire que Delphine m’a sauvé la vie ! Je tenais absolument à mettre à l’honneur son professionnalisme. Alors j’ai appelé le Directeur de Viexidom pour l’en informer. »

Bien entourée par une équipe d’intervenantes avec lesquelles une relation de confiance réciproque s’est tissée, elle plaide pour plus de considération et de reconnaissance des métiers de l’aide à domicile. « Il faut respecter le travail des auxiliaires de vie ». Toujours attentive à leur bien-être et à leur confort, elle met un point d’honneur à les mettre à l’aise. « La première fois quand les gens viennent, je tiens à ce que nous discutions ensemble pour faire connaissance ».

Prendre soin des autres : un métier exercé de mère en fille

Delphine est assistante de vie depuis 17 ans. Après s’être occupée de sa famille et de ses enfants, elle a suivi une formation « Assistante de vie aux familles » et a été recrutée à Viexidom en 2005.

« J’ai accompagné des personnes en situation de handicap lors de séjour vacances adapté. Je crois que c’est ce qui a fait naître mon envie devenir assistante de vie. Ma mère était aussi infirmière. Elle a travaillé aux urgences puis en psychiatrie. Elle m’a certainement transmis sa vocation ».

Il y a quelques années, la fille de Delphine a également choisi ce métier. Aujourd’hui, elle aussi travaille à Viexidom.

« J’aime mon métier et je souhaite continuer à l’exercer »

Ce que Delphine aime dans son métier, c’est le sentiment d’être utile aux autres et les relations humaines. « D’ailleurs pour moi, la qualité première c’est d’aimer le contact avec les gens ».

Sur le rôle des intervenants à domicile, Delphine précise que l’accompagnement apporté est global. « Quand je fais l’entretien du logement, j’aide les usagers à se sentir bien chez eux, à être confortables. Vivre dans un logement propre aide aussi à avoir une bonne image de soi ».

Attentive aux usagers, elle assure aussi un rôle de veille. « La première chose que je fais en arrivant au domicile c’est souvent de vérifier si la personne a mangé ».

Un métier qu’elle n’envisage pas de quitter. « J’aime mon métier et je souhaite continuer à l’exercer ».